samedi 29 septembre 2012


Lundi 24 septembre.

J'ai envoyé hier un courriel à mon contact de Oaxaca pour lui dire que nous serions là ce soir (je l'ai contacté par internet, par le club de motos BMW de la même ville et nous nous sommes parlé à quelques reprises. Il est très gentil). Je lui ai demandé de nous recommander un hôtel pas trop cher et où nous pouvions prendre un café ensemble. Ce matin je n'avais pas encore eu de réponse alors on verra plus tard.

Ce matin on prend par les petites routes et c'est franchement magnifique. On roule sur des routes encore une fois très sineuses à travers la campagne mexicaine. On traverse des villes et villages vraiment sympas. Le seul inconvénient des prendre les routes secondaires, ce sont les "topes" (dos d'ânes) dans ces villes et villages. Il y en a à tous les 200 mètres! Ça fini plus! Mais Ernesto, mon contact local, nous dira dans la soirée que c'est le seul moyen de ralentir les mexicains sur la route.

Un peu avant d'arriver à Oaxaca, il y a un poste de contrôle militaire. Nous nous arrêtons puis ils nous demandent d'où nous venons, où nous allons puis d'ouvrir nos valises. No way! On dit que nous avons du matériel de camping et des vêtements et que nous sommes "canadiensé". C'est bon, ils nous laissent aller. Ils veulent pas perdre de temps avec nous!

En arrivant dans le centre-ville historique d'Oaxaca, il se met à pleuvoir super fort. On n'a pas mis nos impers alors on  s'arrête vite fait sur le bord de la rue puis on court s'abriter dans une entrée d'hôtel. J'en profite pour demander à la réception si je peux avoir le code pour l'internet et ainsi voir si j'ai reçu un courriel d'Ernesto. Oui! Il a réservé une chambre pour nous dans un hôtel qui appartient à un couple de motocyclistes du club BMW. Et il va nous y rejoindre à 19h. Super! Le temps qu'on touve l'hôtel, qu'on qu'on défasse nos bagages, qu'on stationne nos motos et qu'on prenne une douche, il est presque 19h. On descend au lobby et Ernesto arrive à l'heure pile.

On se débrouille en espagnol et lui parle un peu anglais alors on réussi à avoir une conversation intéressante et à discuter de plusieurs choses durant la soirée. Il conduit une 1200gs et il y a 23 membres dans le club. En 2008, lui et trois autres motocyclistes sont allés à Vancouver en motos en partant d'ici. Il a une compagnie de construction avec son frère, il a une blonde qui vient tout juste d'accoucher d'une petite fille et il a 47 ans. Après le souper, on marche dans le vieux Oaxaca vers la cathédrale Santo Domingo de Guzman, église qui a été bâti dans les années 1500. Impressionnant!

On revient vers l'hôtel puis on se dit au revoir. Vraiment c'était très sympathique de sa part d'avoir pris du temps avec nous. Un gars gentil en plus! L'internet a souvent du bon! La seule chose que Jean et moi avons trouvé difficile était d'avoir à chercher souvent nos mots pour bien s'exprimer mais on s'améliore de jour en jour!
 
Photos de paysages mexicains prises en roulant.






 
Un resto de tacos sympahique sur le bord de la route.



 

Les fameux Topes ou dos d'ânes.

 
Dans la ville de Oaxaca.
 
 Avec Ernesto du club de motos BMW Oaxaca.
 
  Des cantines mobiles sur le bord de la rue.
 
 

Dimanche 23 septembre.

Aujourd'hui, soit que nous prenions la route libre ou cuota (payante) pour se rendre à Izucar de Matamoros. On décide finalement de prendre la payante car plus rapide mais elle passe par la ville de México, en périphérie en fait.

Environ 30km avant México, il y a une autre grande ville de banlieue qui est Toluca. Il y a pas mal de trafic quand, à un moment donné, le GPS de Jean indique qu'il faut prendre la sortie à droite. Je bifurque rapidement pour la prendre quand Jean me dit que non, finalement, il faut continuer tout droit. Merde! J'ai pris la sortie et Jean continue tout droit! Je regarde pour voir si la voie ne revient pas sur l'autoroute mais non. Le problème est que je n'ai pas la carte de l'Amérique centrale sur mon GPS donc je ne sais où aller! Jean me dit de rester où je suis, qu'il va venir me rejoindre. À ce moment, nos intercoms coupent car nous sommes trop loin l'un de l'autre. Je me colle donc sur le bord de la route et j'attend. Au bout de quinze minutes, Jean arrive finalement derrière moi. Fiou! Alors si jamais ça arrive une autre fois, j'immobilise la moto et j'attend les secours!!!

Bref on continue et on entre sur la voie rapide qui contourne la ville de México. Y'a des buildings, de la populace et surtout du trafic! Il faut vraiment conduire avec attention car les mexicains conduisent comme des fous! Ça coupe, ça dépasse et les taxis sont les pires (même chose qu'à Montréal quoi!). Et parfois tu sais pas si c'est deux ou trois voies alors tu roules où tu penses. C'est vraiment quelque chose! Une fois sortis de la ville, je pousse un soupir de soulagement. Je veux dire ici chapeau à mon chum! Il nous a dirigé de main de maître avec son gps à travers la ville. Il est vraiment le meilleur!

On arrive à Izucar de Matamoros vers 17h. Le temps de trouver un hôtel avec endroit sécuritaire pour les motos, il est 18h. On s'installe puis on part à pieds vers la place centrale. C'est mignon comme tout! On prend une rue qui mène à l'arrière de la place et là il y a comme un espèce de marché couvert avec tout plein de petits boui-boui pour manger. Ça sent bon! On entre là et tout le monde nous regarde. C'est sûr car nous sommes les deux seuls gringos! Anyway on s'assoit au comptoir d'un des boui-boui et on commande des tacos pour Jean et une sandwich au porc grillé pour moi. C'est excellent! Un petit monsieur avec sa guitare et qui était assis à côté de nous vient nous jaser en s'en allant. On réussi à avoir une petite conversation en espagnol. On comprend pas tout ce qu'il dit mais c'est pas si mal notre affaire! On se débrouille de mieux en mieux!
 
Sur une petite route de campagne.
 Quelques photos prises en traversant la périphérie de Mexico City.

 


En entrant dans la ville d'Izucar de Matamoros.

 
 Le papier de toilette dans la chambre d'hotel. Chic n'est-ce pas?
 
 Un petit boui-boui comme on aime.


 

 

 

 

Samedi 22 septembre.

J'en profite ce matin pour aller à la "lavanderia" pour aller faire le lavage. Avec les journées chaudes et humides que nous avons eu dernièrement, un lavage s'imposait! C'est à environ 5 minutes de marche de l'hôtel et il y a plein de petits commerces de toutes sortes : panaderia (boulangerie), electrico, plomeria (plomberie), tienda de ropa (magasin de vêtements), etc, etc. Pendant ce temps, Jean en profite pour regarder les routes vers où l'on va et préparer son GPS.

Ce qui fait qu'avec tout ça, on décolle vers midi. On doit traverser le centre historique mais y'a du trafic c'est l'enfer. La rue est bloquée plus loin à cause du rallye alors les voitures sont détournées dans une petite rue. Ça avance à pas de tortue et tout le monde veut passer en même temps. Pas évident! On fini par sortir de cet impasse et à avancer.

Là on veut mentionner qu'entre motocyclistes, et entre gens de 1200GS,  c'est pas nécessairement tout le monde qui est "friendly"! On attendait à une lumière et une 1200GS locale arrête à côté de nous.  Pas de bye-bye de la main, pas de bonjour, rien! Le gars a fait comme si nous n'étions pas là! Disons que nous sommes restés surpris! Un vrai air bête celui-là!

Bon on sort de la ville et on roule quand tout à coup le chemin est bloqué par la police. Il nous dit que la route est fermée pour environ deux heures à cause du rallye. On tourne de bord pour aller prendre un autre chemin un peu plus au nord et qu'est-ce qu'on s'aperçoit pas? Que les coureurs du rallye eux aussi emprunte ce bout de chemin qu'on fait à l'inverse! Mais là, ce bout de chemin lui n'est pas fermé au trafic ce qui fait que les coureurs dépassent les voitures n'importe quand et n'importe où. Même dans les courbes car ce bout de chemin est assez sinueux. Vraiment malade et dangereux! Alors disons qu'on se tient à droite dans notre voie!

On dort ce soir dans un "auto motel" à Zitacuaro. Drôle de concept mais parfait pour nous. En fait chaque chambre a son garage. Donc on entre dans le garage puis on monte les escaliers et on arrive directement dans notre chambre! Parfait pour nous car les motos sont ainsi dans un endroit sécuritaire puisque la porte du garage est fermée. Et tout ça pour la modique somme de 250 pesos, soit 19$! On aime ces prix!
 
Un peu de lavage le matin.
 
 Photos en partant de la ville de Morelia.


 
 Restaurant La Granja...
 
 ...ou on a mangé le meilleur poulet sur charbon.



Le concept Auto Motel. Parfait pour nous!
 

 

 

lundi 24 septembre 2012


Vendredi 21 septembre.

Ça doit à peine faire dix minutes que nous sommes réveillés que tout à coup Jean et moi on entend de la grosse musique à tue-tête avec des cris de femmes. Du gros boum-boum. On se demande d'où ça vient. On ouvre la porte de la chambre et le bruit vient tout juste d'à côte. Et là j'ai un flash : c'est un cours de danse Zumba dans le local à côté. Je le sais car hier en arrivant à l'hôtel, j'ai vu l'annonce. Une chance que notre but n'était pas de faire la grasse matinée ce matin!

En est bien aujourd'hui. Fini le temps humide pour l'instant. On part par des belles routes de campagne. C'est bien car il n'y a pas de trafic mais quand on arrive sur la route principale, là il y a plus de monde et ça roule. Mais dès qu'on traverse une ville ou un village, il y a des "tapos" ou des dos d'ânes. En fait, ils sont fous des dos d'ânes ici. Jamais vu ça! Il y en a à tout les 250 mètres! Hier, on a passé dans un village et les rues étaient en grosses roches rondes. Assez raide sur les suspensions merci et ça avance pas. Mais même à ça, il y avait des dos d'ânes!

En fait ici les gens roulent un peu comme des malades. Ça dépasse n'importe où, n'importe quand et n'importe comment. Même dans les courbes. Il faut surveiller ses arrières régulièrement! Tiens aujourd'hui, dans une route sinueuse et dans une courbe, il y avait la police, les ambulances et tout le tralala. Un camion est passé tout droit dans une courbe et est tombé dans le ravin. Le pauvre bougre n'est probablement plus de ce monde vu la profondeur du ravin. Et sur le bord des routes, on voit des croix souvent, souvent. Si jamais on tombe en panne de moto, certain qu'on ne se tète pas un "lift"!

Nous sommes arrivés vers 17h30 dans la ville de Morelia. C'est vraiment une super grosse ville avec une grande banlieue. Watch out le trafic! Ça prend des yeux tout le tour de la tête! Nous nous dirigeons dans le vieux centre-ville historique pour se trouver un hôtel et ça joue du coude dans les rues! Si tu prend pas ta place pour passer, ben tu meurt là! On se trouve finalement un hôtel avec parking puis on sort à pied pour aller souper. C'est vendredi soir, c'est plein de monde et il y a de l'ambiance en masse. De plus, le "centro historico" est magnifique avec ses vieilles cathédrales et ses vieux bâtiments tout autour des places centrales.

Il y a aussi, comme par hasard, un rallye de voitures et le départ se fait en plein centre-ville. C'est trippant! Également un paquet de motos qui sont stationnées le long des trottoirs pour se rassembler, jaser et prendre un verre. Ici, pas de casques! C'est drôle mais à les voir conduire, me semble que je mettrais un casque à leur place :)
 
Sur les routes de campagne tôt le matin.
 
 
 Ici les cimetières ressemblent a ça. Plutôt joli.
 
 Yééé un McDo!

 
 Les câbles électriques souterrains? Connaissent pas!!!


Photos de nuit de la place centrale de Morelia.



 
 Les voitures du rallye.
 
 Un p'tit margherita avec ça?

Il y avait plein de motos stationnés des deux côtés de la rue. Super!